Toutes les créances (factures impayées par exemple) existant avant le jugement d'ouverture de la procédure, à l'exception des créances salariales, sont soumises à cette déclaration, qui vaut acte de poursuites.
Les créances postérieures au jugement d'ouverture sont également soumises à déclaration, sauf :
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les créances alimentaires,
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les créances portant sur la fourniture d'une prestation au cours de la période d'observation (sauvegarde, redressement judiciaire),
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les créances causées par le déroulement de la procédure.
La déclaration des créances peut être faite :
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par le créancier lui-même,
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par un mandataire (un avocat ou huissier de justice par exemple) ou un préposé du créancier (un salarié muni d'une délégation de pouvoir par exemple),
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par un tiers, à condition que le créancier la confirme par la suite.
La déclaration doit être faite même si la créance n'est pas encore établie par un titre ou si son montant n'est pas encore définitivement fixé. Dans ce cas, la déclaration se fait sur la base d'une évaluation.
Lorsque le débiteur est un <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/?xml=F31498">entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL)</a>, seules les créances concernant le patrimoine affecté à l'activité professionnelle en difficulté sont concernées.
Les salariés de l'entreprise ne sont pas soumis à cette formalité.
La créance doit être certifiée sincère par le créancier sauf s'il s'agit d'un titre exécutoire (jugement, prêt notarié, etc.).
Les <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/?xml=F22356">créanciers privilégiés</a> regroupent les créanciers titulaires d'un privilège général ou spécial.