Passer un contrat de mariage permet de s'écarter du régime légal de la <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/?xml=F835">communauté réduite aux acquêts</a>.
Communauté d'acquêts aménagée
Les époux peuvent vouloir adopter le régime de la <a href="https://www.mairie-pratsdemollolapreste.com/la-mairie/demarches-service-public/?xml=F31176">communauté de meubles et d'acquêts</a> ou le régime de la communauté réduite aux acquêts mais en modifiant certaines clauses.
Ils peuvent, par exemple, souhaiter :
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que les époux auront des parts inégales (et non une propriété des acquêts à moitié-moitié),
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que l'un ou l'autre des époux pourra racheter tout ou partie des biens de l'autre, selon un prix ou des règles fixées à l'avance.
Communauté universelle
Tous les biens des époux (meubles et immeubles, présents et à venir) sont communs.
Séparation de biens
Les époux conservent l'administration, la jouissance et la libre disposition de leurs biens personnels.
Ils peuvent déroger au principe de contribution des époux aux charges du mariage en fonction de leurs ressources.
Participation aux acquêts
Pendant la durée du mariage, ce régime fonctionne comme si les époux étaient mariés sous le régime de la séparation de biens.
À la dissolution du mariage, chacun des époux a le droit de participer pour moitié en valeur aux acquêts nets constatés dans le patrimoine de l'autre, et mesurés par la double estimation du patrimoine originaire et du patrimoine final.
Ainsi, l'époux qui s'est le moins enrichi a droit à une créance de participation égale à la moitié de la différence existante entre la valeur des patrimoines de chaque époux acquis pendant le mariage.